Ce matin-là, j'étais encore enfermée au manoir Lestrange qui est désormais notre nouvelle demeure depuis la trahison d'un de nos enfants. J'ai toujours pu éviter la catastrophe mais cette fois, je ne peux plus et il y a des chances pour que Tom ordonne la torture de Gabriel loin de cehz nous... Cela ne me réjouit pas mais il est le maître et je ne peux pas lui tenir tête devant les autres mangemorts... Il me le ferait payer bien que nous soyons mariés. Je n'ai pas peur de lui mais je lui dois le respect et il me le rappelle un peu trop souvent. Malgré tout, c'est comme ça que je l'aime. Mais je divague un peu. Je disais donc que j'étais encore enfermée dans le manoir comme depuis plus de vingt ans ou presque maintenant. Mais le temps de la discrétion était révolu et nous étions sur le point de peaufiner mes plans... Bientôt, la communauté sorcière allait de nouveau avoir peur. Dans le fond, je me frotte les mains avec une certaine excitation. Cependant, en attendant, je devais rester calme et veiller à ce que tout se passe bien.
Quittant alors mon bureau, je referme le bureau derrière moi et je file à la cuisine me préparer un peu de thé. Je ne sais pas depuis combien de temps je travaille là-dessus mais là, j'avoue avoir besoin d'une pause. Levant ma main vers ma nuque, je lance un profond soupir tout en me la massant alors que je descends les escaliers. Bougeant un peu mes épaules encore un peu endoloris, j'arrive dans la cuisine où je faizs chauffer de l'eau avant de me tourner vers la table. Ah ? Il y avait un morceau de parchemin sur la table. Arquant un sourcil, je m'approche du parchemin et je relis la lettre. Oh... j'avais oublié. C'est une lettre de l'un de mes enfants qui m'invite à venir le rejoindre à Pré-au-lard, chez Madame Pieddodu. Je prends la lettre en souriant. Oui, j'aime mes enfants malgré tout. Je me dirige alors vers le salon afin de prendre le temps de répondre à l'un de mes jumeaux. Il est vrai que cela fait longtemps que je n'ai eu une discussion avec lui. Attrapant une plume, je prends un morceau de parchemin vierge afin de lui répondre favorablement à sa demande. En plus, je n'ai rien de prévu et cela me fera du bien de quitter un peu le manoir. J'en ai peut-être besoin.
Laissant le hibou partir, je retourne à la cuisine afin de finir de me préparer un thé. Me laissant vaguer à mes pensées, je finis rapidement mon thé avant de filer en haut pour aller
me changer. Je n'allais pas me présenter là-bas habiller comme une clocharde tout de même. Bon, je reste quand même dans le genre discréte mais un peu d'élégence tout de même. Levant les yeux vers l'horloge, je me dis que j'ai le temps de me doucher avant de filer. Et je ne verrais pas Tom aujourd'hui, je pense. Et puis, il ne m'a jamais interdit de sortir de la demeure... Il peut être strict, il ne m'a jamais empêcher de sortir. Et puis de toute façon, avec les conneries de Gabriel, se cacher ne sert à rien. Et hop, en trente minutes, j'étais prête à rejoindre Pré-Au-Lard. Je n'ai pas grand chose à faire sauf celui d'aller à l'endroit où on peut transplaner. Avantage à Pré-au-lard, c'est que je n'ai pas besoin de me cacher que je suis sorcière. Ici, tout le monde connait mon visage et ma baguette se trouve près de moi. Me rapellant de ce lieu, j'arpente les rues du village sorcier avant d'entrer là où mon fils m'avait invité.
Passant la porte, j'entends des murmures mais je n'y porte aucune intention. Je suis habituée maintenant. Il faut dire que pour la plupart des sorciers, je suis censée avoir disparu... S'ils savaient la vérité... Mais je ne compte pas leur dire... Les actions prochaines des sous-fifres de mon mari vondront tout dire. Observant la salle des yeux, je me mets à chercher mon jeune fils que je finis par voir debout. Montrant un sourire en coin, je marche vers lui avcec le sourire. J'aime mes enfants et ce genre de moment me manque. Une fois que je suis à sa hauteur, il m'embrasse sur la joue et je lui rends son embrassade.
« Bonjour Zéphyr ! » Mon ton est enjouée car cela me manque. Dans le fond, je suis contente qu'il ait demandé à me voir en dehors de la maison. Tout semble plus calme lorsqu'on est dans un endroit neutre. Puis Zephyr me tient ma chaise et je le remercie chaleureusement. Il est courtois et surtout gentleman. Je suis contente de son éducation et pour la plupart, ils sont pareils. Cependant, il a fallut que l'un d'entre eux mettent mes plans en péril... Heureusement, il n'était pas au courant de tous... Il ne pourra pas aller cracher tout ça au survivant. Mais je devais me concentrer sur mon fils qui semblait perturbé. Je le sentais. Lorsqu'il s'agit de mes enfants, je ressens leur angoisse et leur agitation. Et c'est ainsi depuis qu'ils sont tout petits. Passant commande, je prends un verre de whisky pure feu. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas bu. Laissant la serveuse partir, je pose mes yeux foncé sur mon fils qui a du mal à ordonner une phrase. Penchant la tête sur le coté, je le regarde tendrement.
« - Mon cher enfant, tu es nerveux, je me trompe ? » Je montre alors un sourire avant de poser mes mains sur la table et de les joindre devant. Il y avait quelques bracelets à mon poign,et mais surtout un qui est plus important que les autres et qui ne doit jamais le quitter. Mais quelle malpolie je suis, je devais répondre à sa question. Alors, je vais le faire et je lui réponds en toute simplicité. Mais j'allais devoir essayer de le calmer un peu. Ce n'est jamais bon lorsqu'on est aussi nerveux. Cependant, s'il est nerveux c'est qu'il a quelque chose à me dire... Nous allons voir ça de suite...
« - Je me porte plutôt bien et toi ? Comment se passe Poudlard ? »