Non mais c'est pas vrai (Lycaon et Bella)

Arrivée jusqu'au lieu où le professeur Wolf était, avait été, une torture, j'avais vraiment du mal à tenir debout avec le sang que j'avais perdu et cela se voyait avec ma peau toute pale. Heureusement que Lycaon était là pour me soutenir. Ouvrant la porte, je peux entendre directement le professeur dire mon prénom quand celle-ci me voit. Mon regard sur elle, je vois qu'elle regarde Lycaon sévèrement. Puis, ensuite, celui-ci m'aida à aller m'asseoir.

Regardant le professeur, qui se tient proche de moi :

- Ne le virez pas, s'il vous plaît professeur, les oublis arrivent... J'ai... J'ai besoin de lui.

Enfin, je pense à vrai dire, là, j'avais du mal à pensée à tout ça. Mais, je lui avais dit à Lycaon que je ne voulais pas qu'il soit viré et mon avis n'avait pas changé. Malheureusement oui, j'avais besoin de lui maintenant.

Regardant alors Lycaon et ensuite de nouveau le professeur Wolf, je hoche la tête en lui disant :

- Oui professeur, Lycaon, me l'a dit sur le chemin pour venir ici. Cette potion, m'aidera à rester plutôt calme les nuits de pleine lune.

Après avoir finalement réussit à rejoindre le château, je l'ai conduite dans les sous-sols. Secrètement, j'espérais que, Raven étant une mangemorte, elle serait un peu clémente. Pourtant, quand je l'aperçois, la première chose que je vois, c'est de la haine. Ouille, j'allais prendre cher. Elle comprend immédiatement et dit qu'elle va devoir sévir. Je baisse la tête et aide Bella à s'asseoir. Cette dernière plaide ma cause, mais au fond, cela ne sert à rien, je le sais. Je marmonne :

"Je sais, j'ai merder..."

De toute manière, l'explosion viendrait plus tard. Et là, j'aurais intérêt à faire attention à moi parce que à mon avis, mon professeur de potions n'était pas loin du meurtre. Elle lui parle de la potion tue-loup et j'hoche la tête pour confirmer les dires de Bella.

Je regarde tout ce qu'elle faisait, c'est fait et geste à vrai dire. Même ses regards envers Lycaon pas joyeux. L'entendant alors me dire après qu'elle soit revenu que je dois prendre la main à Lycaon, car je vais avec mal, même très mal, je soupire doucement surtout quand elle ajoute que je garderais cette cicatrice à vie. Super... Prenant alors la main de Lycaon qui était à mes côtés, je lui fais un fin sourire et tourne le regard vers le professeur. J'étais prête, prête à avoir mal.

Quand celle-ci verse quelques gouttes sur ma blessure, je serre les dents et la main de Lycaon. Punaise, qu'est-ce que ça fait mal. Entendant de nouveau la voix alors du professeur, je lui réponds directement :

- Quoi ? Non... On ne se promener pas dans la forêt professeur, nous avons été tout deux collés. Allez demander au professeur de l'histoire de la magie, il vous le dira. Mes parents sont obligés d'être au courant ? Et pas de soucis, je lui rappellerais.

Je soupire, je ne voulais pas que mes parents soit au courant, que j'ai des points en moins pour ça alors que j'y étais pour rien... Lâchant la main de Lycaon, je le regarde et dit de nouveau à la professeur :

- Nous viendrons la plupart du temps à deux chercher la potion, comme ça, il n'y aura plus de soucis.

Elle sortit un flacon de son armoire et préviens Bella que ça va piquer. D'ailleurs, elle l'encourage à me serrer fort la main. Elle verse donc quelques gouttes de dictame sur la blessure de Bella et à en juger ma main qui devient violette, ça lui faisait mal.

Puis, Raven se tourne vers moi et me dit qu'elle nous enlèvera des points pour sortir en pleine nuit. J'ouvre la bouche pour protester. Non, mais qu'est-ce qu'elle croit ? Que ça m'amusait de me promener en pleine forêt avec quelqu'un que je ne porte même pas dans mon coeur ? Cependant, après ce que je lui ai fais, je trouve cela malvenu de lui dire. D'ailleurs, elle proteste pour moi.

Ensuite, elle me dit qu'elle enverra une lettre à mon père et je baisse les yeux. Bon, il allait seulement me tuer. Me faire un sermon, puis me dire que c n'était pas le moment de me faire remarquer. Puis quelques sortilèges et c'est tout. Ensuite viendrait Zéphyr... Oula, j'étais mal. Quant à la directrice, pour dire vrai, je m'en fichais un peu. Enfin bon...

"Ecoutez, ça ne se reproduira plus... Ne prévenez pas mon père s'il vous plaît..."

En plus, elle a déjà fréquentez mon père, elle sait comment il est... Après tout, c'est une mangemorte...

Mon regard était sur la professeur, je ne voulais pas être puni pour des choses qu'on n'avait pas faites. Et puis me promener avec Lycaon en forêt, qu'est-ce que j'aurais fait avec lui là-bas. Au contraire, j'aurais préféré me promener avec quelqu'un d'autre. Au moins, je n'aurais pas été mordu. Bref, ce qui est fait et fait maintenant. Je laisse le professeur me mettre un bandage et me caresser doucement le visage. Les gouttes qu'elle avait mises sur la morsure ne me faisaient plus rien et ça m'avait soulagé de la douleur. Enfin, je respire non la souffrance, mais normalement.

Quand celle-ci, me dit qu'elle était désolée, mais que c'était obligé de prévenir mes parents, je soupire.

- D'accord, faisons le ensemble alors...

J'avais vraiment peur de leurs réactions. Leur fille était devenu un loup-garou, il allait vraiment mal le prendre. Je pense que les fêtes de noël se passeront à Poudlard, je ne veux pas les revoir tout de suite, de peur de voir dans leurs regards du dégoût ou même tout simplement de la peur. La voyant, me sourire doucement, je lui fais un fin sourire et passe mon regard sur Lycaon. La directrice, super.. Je n'avais eu jamais de soucis avec elle, merci Lycaon, un peu soupire se fait sentir et par la suite, j'écoute dans le silence le professeur parler à Lycaon. Écarquillant les yeux, heureusement que je ne suis pas morte, même si sur le coup, c'est ce que j'avais souhaité.

Regardant alors par la suite, le professeur partir dans la pièce d'à côté, je regarde Lycaon et lui demande :

- Ton père allé vraiment être fier de toi si elle l'avait mis au courant ? Bizarrement, vu que tu souhaites ne pas le mettre, j'aurais dit l'inverse.

Mon regard se tourne alors vers le tableau du professeur Rogue, celui-ci parla à Lycaon. Levant les yeux au ciel, j'avais envie de dire que méchant encore, ça pourrait passer, mais bête, tout dépend de ce qu'il voit sur bête. Si ce n'est que de torturer son fiancé, cela oui et bête.

Voyant alors le professeur de nouveau rentrer dans la pièce, je regarde ce qu'elle a ramené et ne préfère pas discuter et commence à piocher sur le plateau ce qu'il y avait à manger.

- Merci

Quand elle dit qu'elle ne préviendra pas mon père, je pousse un petit soupir soulagé. Par contre, Bella ne semblait pas emballée à l'idée de le dire à ses parents. Logique. Mais, quand je la vois écarquiller les yeux quand Raven évoque sa chance de ne pas être morte, je comprends qu'elle a enfin réalisé que oui, c'était bien qu'elle soit en vie.

Le professeur s'en alla dans la pièce d'à côté et Bella me demande si ça aurait vraiment rendu mon père fier. Je réponds :

"Oh, oui, il aurait été fier mais pour l'image, tu comprends, il m'aurait puni. Enfin bon..."

Je regarde le tableau de Rogue parler et mes poings se serrent de colère. Non mais il se prenait pour qui, celui-là ?! Personne n'avait le droit de critiquer mon père comme ça ! Le professeur de potion déposa un plat de nourriture près de nous en jetant un regard noir au tableau. Mais, je n'avais plus faim. En fait, j'avais des envies de meurtre. Sauf qu'il était déjà mort... Je me lève furieusement et me place devant le tableau :

"Mon père n'est pas bête ! Et d'abord, vous vous prenez pour qui ? Heureusement que vous, vous avez pas eu de gosses parce que je ne sais pas ce que ça aurait donner !"

J'étais effrayé de prévenir mes parents, comment allait-il réagir... Soupirant, j'écoutes la réponse de Lycaon. Hochant la tête pour validé le fait que je comprend, je ne voudrais pas être à sa place. Son père devait être vraiment spécial, chose que mes parents eux, ne le sont pas.

Quelques instants après, le tableau se met à parler. Voyant Lycaon se lever et se placer devant celui-ci. Restant silencieuse, j'écoutes sans rien dire et mange quelques petite choses que la professeur avait amené.

Remarquant alors, la professeur commencer à dire un mot et finir par dire professeur. Me fait chercher en silence se qui pouvait commencer par pa. Le seul mot qui me vient est papa. Est-ce vraiment ce qu'elle voulait dire ?

La voyant alors se tourner vers moi et me regarder. Je l'écoute et lui dit d'une voix sans volonté. À voir vraiment que cela me réjouissait pas.

- Oui professeur.

Tournant alors la tête vers le tableau de nouveau. Ce qu'il dit me persuade de ma découverte. Était-il réellement son père ?

La tableau ne voulait décidément pas en rester là. Il continua de parler et de toutes mes forces, j'essaye de rester calme. J'ai déjà fait assez de conneries pour aujourd'hui. Raven lui dit de s'arrêter. Elle me fait asseoir. Mon genou tressaute tellement je suis en colère. J'écoute d'une oreille distraite Bella et le professeur parlé entre eux. Oui, Rogue dit quelque chose et mon cerveau commence à carburer. Raven qui fait un énorme lapsus, Rogue qui dit avoir un enfant...

Sauf que Raven est une mangemorte, alors, si elle est réellement la fille de Rogue, il y a de fortes chances pour qu'elle soit une traîtresse. Je me lève brusquement et garde la main sur ma baguette tout en tournant alternativement la tête entre le tableau et la mangemorte. Soudain, ça fit tilte dans ma tête.

"Vous... Vous voulez vous vengez ? Est-ce là votre seule raison de vivre ?"

Je ne savais pas quoi penser de tout cela et des paroles du portrait. Pour moi, c'était clair, mais si je me trompais. Alors que je voulais ouvrir de nouveaux ma bouche pour y sortir une phrase, Lycaon me doubla et j'en perds se que je voulais dire.

Est-ce vrai ? Est-ce que le professeur Wolf voulait se venger ? Je passe alors mon regard du portrait, au professeur. Comment ne l'avais-je pas vu plus tôt la ressemble entre les deux. Lycaon avait raison et je fus idiote de ne pas l'avoir su avant lui. Le professeur est la fille de l'ancien professeur Rogue. 

Voyant alors le professeur me sourire. Qu'allait-elle faire de nous maintenant que nous s'avons ? Je vois alors Lycaon sortir sa baguette et reculer. Moi assise, je me sentais plutôt piéger entre les deux. Que faire ? Réfléchi Bella, réfléchi.

Puis quand, j'entends de nouveau la voix du professeur Wolf, je tourne le regard vers elle et écoute se qu'elle a à dire. Une guerre qui se prépare ? Cool moi qui ne voulait pas y croire, voilà que c'était sur maintenant, il y allait avoir de nouveau une grande guerre. Et ne ne savait vraiment pas comment elle allait se passer, sachant la position de où je me positionnais.

Bref, nous en étions pas encore là, je pouvais la voir venir et m'y préparer doucement. Quand elle m'adressa la parole, je la regarde et lui dit :

- Ma réponse servirait à quoi ? Il y aura toujours la guerre, mise à par si vous tuez une grande famille. Car, si vous en tué un, il y en aura un autre. La vengeance ne résoud rien professeur, au contraire, elle engendre autres choses.

Je ne voulais pas qu'on en arrive là. Je ne voulais pas imaginer la personne qui faisait battre mon coeur secrètement mourir et devenir plus du côté du mal qu'il ne l'ait déjà.  La voyant s'asseoir, je m'éloigne alors un peu d'elle et la regarde dire sa dernière phrase.

- Je ne vois pas pourquoi lord noir viendrait nous torturer. Et si nous choisissons aucun des deux ? Qu'allez-vous nous faire ?

Oui il pouvait me torturer ou torturer mes parents, car ils étaient tous les deux importants pour moi, mais si cela devait arriver, je sais se qu'il me restera à faire. Je sais aussi faire le sort de oubliette et je n'hésiterais pas à le faire sur eux.

Je jette un regard au tableau qui pour une fois, ne parla même pas. Elle se mit à parler et je la regarde avec colère. Voilà qu'elle s'y mettait elle aussi, à me faire des leçons ! Elle n'avait pas mieux à faire que s'occuper de ma vie amoureuse ? Je ne veux pas la paix ! J' ai été élevé pour cette guerre ! Alors, non, je ne veux pas que cette traîtresse gâche tout parce qu'elle est la fille d'une des victimes. Tel père, telle fille. Aucun sens de la loyauté. Et puis, elle veut avoir des enfants ? De toute manière cette guerre aura quand même lieu, qu'elle soit avec le Lord ou contre lui. Alors, soit ses enfants vivront sans mère car elle a trahie, soit ils vivront heureux dans la nouvelle ère ! Son choix est illogique.

Puis, elle nous dit qu'elle va devoir effacer notre mémoire. Pour notre bien ! N'importe quoi ! Tout ce qu'elle veut, c'est que sa couverture ne soit gâchée. J'avais en envie de vomir. Raven avait été une des seules personnes en qui j'avais eu confiance et voilà que maintenant, elle était de l'autre côté.

Bella dit que la vengeance ne sert à rien. Mais qu’elle engendre toutes les mauvaises choses. Moi, je n’écoutais qu’à moitié, le regard fixé sur le professeur. Puis, Bella demande ce qui se passera si jamais, on refusait. Je sortis enfin mon hébétude et je fronce les sourcils en répondant à Raven. J'avais envie d'être méchant :

"En disant cela, vous partez du principe qu'on vous couvrirait. Mais ce n'est pas le cas ! Vous pensez que je vais vous laisser tranquille ! Vous êtes une traîtresse !"

Je sors ma baguette que je n'avais pas lâchée. Au fond, je savais que je n'avais aucune chance. Elle était professeur et moi, élève. Mais, j'essaierai. Je la pointe vers le professeur.

"Je ne vous laisserai arrangés nos esprits à votre sauce ! Parce que vous ne le faîte par pour nous, mais uniquement pour vous ! Pour vous et pour votre connard de père !"

Oui, c'est vrai, on n’insulte pas les morts. Mais, j'avais envie d'être méchant. Parce que je me sentais trahi et que c'était mon moyen d'auto défense. Je voulais la faire souffrir. Et son père était le meilleur moyen pour cela.

Je ne savais pas vraiment quoi faire, mais malgré tout, mon instinct me mené à être du côté de Lycaon cette fois-ci. Ce qui d'ailleurs me surprend fortement. Me levant alors, je me met à côté de celui-ci et regarde le professeur. Allait-elle vraiment nous faire oublier ? Entendant le tableau parler, je tourne mon regard vers lui et lui répond à mon tour :

- Nous ne sommes que des élèves, le professeur Wolf est assez grande pour prendre des décisions elle-même. J'ai beau dire que la vengeance ne résous rien, si elle a décidé autrement, elle le fera. Pour ma part, je suis assez grande pour prendre mes décisions.

Fini par dire en tournant la tête vers le professeur.

- Il est hors de question que l'on touche à ma mémoire. Et même si, je vous dis aujourd'hui que je ne dirais rien à votre sujet aujourd'hui, je ne sais pas ce que l'avenir réserve et donc je verrai bien cela le temps venu. Car, même si nous ne savons rien et qu'il pense le contraire, ça reviendra au même. Il pourra torturé nos proche ou nous même.

J'étais prête à sortir ma baguette pour me défendre au cas où, celle-ci allez nous envoyer le sort sans qu'on ne le veuille. Je savais que je ne pouvais pas faire grand chose pour me défendre face à mon professeur, mais je savais tout de même me défendre et s'il le faut, même défendre Lycaon.

- Je vois dans votre regard que vous ne voulez pas spécialement nous effacer la mémoire professeur, alors ne le faite pas.

Elle poussa un profond soupir et je la regarde, surpris. Elle agissait comme si cette conversation l'agaçait, et moi, ça me mettais en colère. Je me tourne vers l'autre abruti de Rogue qui débita tout un tas de conneries. Puis Raven s'excusa en disant que le Lord avait des doutes, et que c'était pour notre "bien".

Et à ma grande surprise, Bella me rejoint baguette brandie. Il est possible qu'en cet instant, je souris, car, cela démontrait à notre professeur que ce qu'elle faisait était mal. D'ailleurs, elle n'avait pas la moindre envie de le faire, ça se voyait. Je me tourne vers le tableau.

"Bella a raison. Si votre fille a envie de se venger, ce n'est certainement pas à nous de l'en empêcher ! Elle fait ce qu'elle veut et vous, professeur Rogue, vous la regarderez faire et échouer, pour finir par mourir. Et quoiqu'on fasse ou quoique vous fassiez, elle le fera quand même alors..."

Je me détourne du tableau pour regarder Raven.

"Vous savez, j'avais confiance en vous... Je pensais sincèrement que vous étiez honnête peu importe les doutes du Lord... J'avais une totale confiance en vous, et vous l'avez trahie... Maintenant, vous essayez de déculpabiliser en nous disant que c'est pour notre bien. Mais, je vais vous détrompez. Nous manipulez ne nous fera pas du bien. Peu importe ce que vous essayer de croire. Bella a raison, vous n'en avez pas envie. Mais si vous le faîtes, et vous allez le faire, j'en suis sûr, vous aurez ça sur la conscience..."

Me ranger du côté de Lycaon était bizarre, je trouvais, mais je ne voulais pas qu'on touche à ma mémoire et voir qu'il était tout à fait d'accord avec mes paroles, me dit que je ne mettais pas trompé de côté.

Mon regard passa du tableau à mon professeur, je ne voulais pas qu'elle nous prenne par surprise et qu'elle nous jette le sort alors que nous n'étions pas d'accord. Écoutant Lycaon, j'en sers les dents, il l'avait alors vraiment vu et était vraiment un mangemort ou un serviteur de celui-ci. Voilà pourquoi je ne m'entends pas avec, pourquoi cela changerait ? Il m'a juste mordu, je suis juste devenu comme lui, pas la peine de devenir ami avec lui si ?

Pourquoi fallait-il que ce soit tellement compliqué... Quand le professeur prit alors la parole, je la regarde sur mes gardes, toujours la baguette levée vers elle et l'écoute sans rien dire. Celle-ci avoua alors qu'elle ne voulait pas le faire non, mais est-ce vrai ? Elle est digne de confiance ? À voir la suite alors de tout ça alors.

- Le seigneur des ténèbres comme vous le dîtes ne vous faire pas confiance. Et vous pensez vraiment qu'en l'éliminant, le monde sera en paix ? Vous avez pensé à sa famille, que ce soit sa femme ou ses enfants. Ils seront tous comme Lycaon en ce moment. Si vous voulez empêcher la guerre, ce n'est pas en tuant Lord Voldemort, mais en tuant la famille complète. Et ça, vous n'en avez pas le droit et vous en êtes incapable.

Je ne voulais pas qu'elle tue que ce soit Gabriel ou même Zéphyr, l'un était un grand ami et l'autre faisait battre mon cœur. Comment voulait-elle que je réagisse autrement vu les circonstances. Bon, c'est vrai, personne ne savait pour Zéphyr est moi, mais peu importe, il ne fallait pas qu'il le soit et il ne fallait pas non plus qu'elle décide de le tuer. Et d'ailleurs, pour éviter qu'il ne pense à lui, je dis :

- Gabriel fait parti de cette famille, vous voulez également le tuer alors ? Pourtant, il est loin d'être comme son père. Mais à sa place, même si je ne m'entends pas avec ma famille ou avec mon fiancé parce qu'il me torture, ils resteront ma famille et je préférais mourir à leur côté que de vivre sans eux... Tuer une personne ne résoudra vraiment rien, croyez moi professeur.

Quand la professeure me dit qu’elle était digne de confiance, je ris jaune. La bonne blague ! Désormais, je savais à quoi m’en tenir, je ne dois faire confiance à personne. En fin, je l’aurais surement oublié d’ici la fin de la journée donc bon…

Bella lui démontra avec grandes forces d’arguments à quel point sa vengeance était futile. Moi, je trouvais que c’était cette conversation qui l’était. Cependant, Bella avait en partie raison. Même si Raven tuait Voldemort, la guerre ne s’arrêterait pas pour autant. Hermione le vengerait, puis toute la famille entière. En somme la boucherie était inévitable.

Et bien que Raven soit déterminée, je doutais grandement qu’elle soit capable de tuer tout le monde. Mais, puisque j’allais de surprise en surprise avec elle, je ne savais pas trop si je devais accorder crédit à ce que je pensais d’elle auparavant.

Je grimace légèrement quand elle évoque Gaby et le fait que je le torture. Décidément, il prenait tous cela trop à cœur. Et je rigole en pensant que quelques minutes plutôt Bella disait au tableau que Raven faisait ce qu’elle voulait. Parce que là, elle essayait de la convaincre de ne pas agir.

Moi, cette conversation me gonflait et la nuit passée m’avait lessivé. De plus, je n’avais pas envie de rester une minute de plus en compagnie du professeur ou du tableau. Pourtant, je n’ajoutai rien à ce que venait de dire Bella, préférant de rien dire, par peur de lâcher un flot de parole que je regretterais plus tard. Je me contentais de fixer le sol en ruminant ma colère et en faisant mon possible pour la garder enfouie.